Deuxième séance. C'est pas que je me fais chier à Laval mais...
Bonne nouvelle, ils nous ont viré JL Aubert en août. Mauvaise nouvelle, c'est pour le remplacer par une merde sans nom, un truc tout calme avec une poufiasse qui parle en français avec un accent anglais à quelqu'un au téléphone, ou une autre où elle parle anglais au téléphone. Je vous jure j'ai envie de la baffer. Je reveux JL Aubert :( Mais bon j'ai pris le pli, j'arrive juste avant les bandes annonces. Alors je suis allé voir :

Les Simpsons, le film, réalisé par David Silverman  

Le tant attendu rendu cinématographique de la série culte de Matt Groening. Et je dis : Great. Very great par moment, des petits concentrés d'humour simpsonniens comme on les aime. Parfois lourd, parfois mal adapté (le spider-cochon me reste en travers de la gorge, d'autant plus qu'il a été unanimement apprecié). Une morale "classique", mais on s'en fout on vient pas pour prendre des leçons de morale. J'ai passé un bon moment.

 

 

 

 

 

 

 

 

Transformers, réalisé par Michael Bay

 

The blockbuster de l'été. Je remets l'histoire pour les gens qui ne connaissaient pas la série : les habitants d'une autre planète possédaient un objet permettant de créer des entités, mais manque de bol les gros méchants en ont profité pour faire le mal. Mais l'objet a été ejectée de leur planête, et donc il leur faut pour la sauver. Comme de par hasard, il arrive sur la Terre. Les méchants comme les gentils se ruent dessus, et pour passer inaperçus se métamorphosent en objet de notre planète : des véhicules (pour se déplacer). Voilà le pitch. L'histoire est pas extraordinaire. Le film par contre est sympa, migon, drôle, débile souvent, mais débile façon parodie, on sent que c'est fait exprès. Bref, autre bon moment. Oh, et l'image que j'ai choisie, je voulais en parler. On voit pas d'Autobot, mais l'héroïne (très joli casting messieurs, joli morceau de viande), et le héros (qui a un T Shirt des Strokes, on ne lui reprochera donc rien).

Ratatouille, réalisé par Brad Bird  

 

Hum, avec l'image que j'ai choisi, il va falloir parler longtemps de ce film. Mais j'assume cette image, donc je vais essayer de faire une longue critique (zavez vu déjà je remplis trois lignes avec du vide). En parlant de critique, ça tombe bien, voilà Anton Ego (là à droite), critique culinaire parisien, qui comme toutes les critiques pratique avec excellence l'élitisme et la plume acerbe. C'est lui qui au début de la dernière production des studios Pixar, fixe la trame dramatique du film : il fait perdre une étoile au chef Gousteau, promoteur d'un optimisme et d'une foi en l'homme et plus précisement en une cuisine pratiquable par tous. Ce même chef Gousteau, adulé par une petite souris perdue dans la campagne qui a un sens de l'odorat developpé, fin gourmet, palais remarquable. Les péripéties font que cette petite souris (Rémi), finit par atterir dans le restaurant du défunt Gousteau et a à charge un humain qui ne sait pas cuisiner.
Voilà la trame est posée. Encore une fois, une tonne de promo pour le dernier Pixar qui n'en a absolument pas besoin. Je m'étais presque juré de pas y aller vu la promo, puis avant le film au pire de pas mettre 4 étoiles. Mais, c'est qu'ils savent s'y faire les cochons. Film très fort sentimentalement, on y trouve son compte en rire et émotions. Moralement aussi, on y coupe pas, mais j'ai rien contre. Gros travail sur la place de chacun dans la société, à travers ce rat qui n'arrive pas à suivre la norme rat, et qui se fait rejeter par la plupart des humains, ainsi que sur la cratique (chadore la fin). Et c'est mégabien fait niveau graphisme. Desfois on croirait qu'ils ont filmé, puis inseré des images ensuite. Et les battements de coeur du rat, avec les poils etc... Epoustouflant.
Pixar maitrise très bien ses sujets. Allez le voir.

 

 

 

La vie des autres, réalisé par Florian Henckel von Donnersmarck
Beaucoup de prix, dont Oscar du Meilleur film étranger en 2007

Un film pour me rappeller où je vais en Septembre. Bientôt. Vu en VO evidemment. Sans les sous titres j'aurais rien capté, mais bon ne paniquons pas (aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah)
Concernant le film, le pitch : un ponte du régime communiste en RDA en a après une artiste, elle même copine avec un artiste, idéaliste, et assez fidèle aux convictions communistes. Mais voilà le ponte veut qu'il se fasse pincer par la Stasi (police est-allemande, reine de la surveillance et des interrogatoires psychologiques). Ils mettent sur le coup le meilleur, mais comme l'artiste n'a rien à se reprocher, ça va devenir compliqué. Film psychologique à souhait, les relations entre les personnages sont pas obligatoirement faciles, qui est "méchant", qui est "gentil", jusqu'où ça va aller. Un brin tiré par les cheveux. Mais ça touche quand même beaucoup. On en ressort en se posant des questions. Si vous aimez ça, sautez dessus.

Voilà, un été très bien fourni en bons films, ma foi.